Dans son mot d’ouverture, le Secrétaire Exécutif Adjoint a rappelé les
circonstances de cette célébration qui s’inscrit dans le cadre de la
journée internationale des droits des femmes, instituée par les Nations
unies en 1977, offrant ainsi l’opportunité d’évaluer les progrès réalisés,
de mesurer les défis persistants et de mobiliser les acteurs pour des
actions concrètes. Les thèmes retenus cette année sur le plan
international comme national rappellent que l’égalité des sexes n’est pas
seulement une question de justice, mais aussi un levier essentiel pour la
prospérité nationale.

Dans le secteur de la sécurité, en dépit des avancées significatives, des
défis majeurs subsistent. Les femmes font encore face à des
discriminations, à une faible représentativité et à des marginalisations
persistantes. Pourtant, leur pleine participation à la Police Nationale
Congolaise (PNC) et aux autres institutions de sécurité est indispensable
pour garantir une approche inclusive et respectueuse des droits
humains.

« La Constitution de la RDC, dans son article 14, stipule clairement
l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes et la
promotion de leurs droits dans tous les domaines. Cependant, ces
principes doivent se traduire en actions concrètes. Pour cela, une
sensibilisation accrue et un changement des mentalités sont
nécessaires. Les responsables gouvernementaux, les acteurs de la
société civile et les citoyens doivent s’engager collectivement pour
promouvoir une véritable égalité entre les sexes », a insisté le Secrétaire
Exécutif Adjoint.

Dans cette optique, l’hôte de la cérémonie a lancé un appel à l’unité et
l’action car le chemin vers l’égalité des sexes et l’autonomisation des
femmes reste semé d’embûches, mais il est possible de transformer ces
défis en opportunités. « En unissant nos efforts, en sensibilisant les
populations et en mettant en œuvre des politiques adaptées, nous
pouvons bâtir une société où les femmes et les filles occupent la place
qui leur revient, non seulement dans le secteur de la sécurité, mais dans
tous les domaines de la vie nationale », a-t-il souhaité.

La célébration du mois de mars 2025 est une occasion unique de
réaffirmer l’engagement collectif pour les droits des femmes et de poser
des actions concrètes en faveur de leur autonomisation.

« Ensemble, poursuivons la lutte pour une société congolaise plus juste,
plus égalitaire et plus prospère ».