11 Mars 2024
Dans le cadre des activités autour de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, le Groupe de travail Information et Communication du Secrétariat Exécutif du Comité de Suivi de la Réforme de Police (SE/CSRP) a organisé, vendredi 08 mars, une matinée d’échanges dans sa salle des réunions. Présents à cette rencontre, le Secrétaire Exécutif, les membres du bureau, les coordonnateurs et leurs adjoints, les experts et le personnel d’appoint. Les officiers de la Police Monusco (UNPOL) ont également rehaussé de leur présence ce rendez-vous. Ils ont échangé sur le thème : « Investir dans la femme policière et la femme pour une meilleure autonomisation ».
Dans son intervention, Madame Bell’amie OM’POTA, Experte du Groupe de travail Information et Communication (GT INFOCOM) qui a développé la thématique, a soulevé queles conflits armés et les pesanteurs culturelles entretiennent les inégalités entre les hommes et les femmes. Ces facteurs constituent un frein à l’autonomisation de la femme avec des corollaires qui s’érigent en véritables obstacles, à savoir : le regard des autres, le poids des traditions, la discrimination sociale, le manque d’accès à l’information et l’accès limité au financement.
Remédier à ce système rétrograde nécessite l’implication du gouvernement pour des solutions adaptées et durables. Cela va nécessairement passer par l’amélioration de l’éducation et les connaissances de base des jeunes filles, l’accroissement de l’accès des femmes au crédit et aux opportunités économiques.
De la femme de manière générale à la femme policière, chacune est butée à des réalités qui lui sont propres. Néanmoins, que ce soit pour la femme ordinaire comme pour celle ayant choisi de prester sous le drapeau, la promotion de l’autonomisation va donner, sur le plan social, le pouvoir de décider parce qu’affranchies de l’influence des hommes et va leur permettre de développer leurs compétences dont les retombées vont contribuer à une croissance économique inclusive. Sur le plan personnel, l’autonomisation qui est la capacité de la femme à se prendre en charge, va redonner la confiance en soi.
Particulièrement en ce qui concerne la femme ayant opté pour la carrière policière, l’autonomisation passe par le financement de la Police Nationale Congolaise (PNC) en vue de l’amélioration des conditions socioprofessionnelles, l’équitabilité dans l’avancement des grades et l’intégration du genre dans sa totalité en mettant un accent particulier sur la discrimination positive.
COMMENT ASSURER L’AUTONOMISATION DE LA FEMME
Lutter contre ces fléaux nécessite une volonté politique manifeste de tous bords afin de créer un écosystème favorable à l’autonomisation de la femme. Pour ceci, les gouvernants doivent :
Il s’en est suivi des échanges fructueux qui ont ravivé la mémoire collective sur la notion de l’équilibre entre l’homme et la femme tenant compte de la culture d’un peuple.
L’autonomisation de la femme dans le rapport homme-femme n’est pas une question de « ôte-toi de là que je m’y mette » à tous les niveaux. Elle doit être recadrée sur le plan strictement professionnel afin d’éviter de sombrer dans des dérapages. Dans l'évolution de l’interdépendance et de la compétitivité, la femme doit être consciente de ses différents rôles afin que « la patronne n’empiète pas sur l’épouse, la fille, la sœur, etc. », a renchéri Madame Betty TOL’ANDE, membre du Bureau au Secrétariat Exécutif du Comité de Suivi de la Réforme de la Police.
De ce qui précède, on peut retenir que l’égalité entre les sexes est un objectif transversal qui doit figurer au cœur des politiques, des budgets et des institutions nationales.
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